Nos actualités inter-nationales

Le village de Riace, une preuve vivante qu’une autre politique migratoire est possible, appelle à l’aide

Riace est un cas unique et emblématique en Europe : Cette petite ville devenue un village, était en train de disparaître lorsque la municipalité a décidé, en 1998, d’accueillir les réfugiés et migrants qui passaient sur cette terre ingrate. Résultat : De 700 habitants, il est repassé à plus de 3000 dont 700 réfugiés accueillis en permanence. Il est la preuve vivante qu’une autre politique migratoire est possible et que l’hospitalité est non seulement réalisable, mais surtout très positive pour tout le monde. C’est sans doute la raison pour laquelle le nouveau gouvernement, particulièrement xénophobe, entend la détruire. Au-delà de la protestation nécessaire et urgente, la meilleure réponse serait de multiplier par 100, 1000 de tels exemples ; cela ne peut venir que de la population, avec la collaboration de certain-e-s élu-e-s. Nous y travaillons. Ci-dessous, l’appel de la délégation de Longo Mai, puis la lettre du maire de Riace.

Comuniqué de presse des EGM

« Les Etats Généraux des Migrations », rassemblant l’essentiel des organisations, nationales et locales, sur cette thématique, prend position par rapport  la nouvelle loi « Immigration et asile ». Il confirme les condamnations précédemment exprimées et affirme possible et souhaitable une autre politique."

Communiqué de la LDH :

Fin de parcours pour le loi Asile immigration, début de nouvelles entraves aux droits fondamentaux pour les exilés de toutes conditions. Le projet de loi a été confirmé par 43 voix sur 577 députés dont 77 présents ; cela fait 7% d’avis favorables exprimés… Si nous sommes en démocratie, qu’est-ce que cela doit être dans les régimes autoritaires ! 

Vous pouvez lire ci-dessous le communiqué de la Ligue des droits de l'Homme :

Comuniqué de presse de La Cimade

Le 26 juillet 2018, le projet de loi  loi asile et immigration a été adopté en deuxième lecture par l’Assemblée nationale le 26 juillet 2018.

Pour La Cimade, ce projet de loi n’est pas un « acte » isolé, mais une amplification d’une politique migratoire brutale qui se traduit par des refoulements quotidiens aux frontières italiennes et espagnole, des pratiques illégales en centre de rétention, la criminalisation des personnes solidaires, etc.

Le délit de solidarité : retour sur la décision du Conseil constitutionnel

Le 6 juillet 2018, le Conseil constitutionnel, saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité par plusieurs personnes poursuivies pour leurs actions de solidarité avec des personnes exilées, a donné, pour la première fois, la valeur de principe constitutionnel à la fraternité, qui figure dans la devise de la République française.

Qu’est-ce que « le délit de solidarité » ? Danielle Lochak donne son avis de juriste et de militante. Elle est professeure émérite en droit public et a été en particulier présidente du GISTI.