Nos actualités inter-nationales
Actus de la semaine
06-09-2024
ÉDITO
Nous nous demandions depuis des mois ce qu’attendait le Président pour choisir un/e Premier/e Ministre. Les médias ont complaisamment expliqué que Monsieur consultait l’ensemble du monde politique, afin de trouver une majorité viable et bien sûr, « respecter la volonté des Français ». Ne croyez-vous pas qu’il s’agissait en fait d’un « divertissement » destiné, comme font les « magiciens », à dévier notre attention de l’essentiel : Emmanuel Macron est avant tout le représentant de la grande richesse qui ne veut à aucun prix d’un retour en arrière concernant les réformes qui ont progressivement réduit à néant notre état social. Ça aurait été le cas si la Gauche avait accédé à ce poste, même sur la base d’un programme social-démocrate. A tel point qu’une alliance avec l’extrême-Droite est de fait réalisée à travers le réel droit de censure que Mr Macron vient d’accorder au RN. Michel Barnier est l’homme de ce compromis. Mais alors, pourquoi avoir autant retardé le choix ? Simplement pour se rapprocher de l’échéance (mi-octobre) qui oblige à reconduire tel quel le budget national et la politique qu’il induit. C’est en quelque sorte un coup de force « tranquille » qui se voulait invisible pour éviter des mobilisations. Une fois de plus, nous nous demandons : est-ce bien cela la « démocratie » ? C’est dans ce contexte que nous nous réunissons ce samedi, pour réfléchir à nos actions et mobilisations.
La juge des référés du tribunal judiciaire de Mamoudzou à Mayotte, a mis un coup d’arrêt à l’opération Wuambushu. Douchant les ardeurs préfectorales et ministérielles, la décision constate que ces démolitions constituent une « voie de fait », autrement dit « une exécution forcée, dans des conditions irrégulières, d’une décision portant atteinte au droit de propriété ».
La Cimade vient de publier un document visant à rétablir la vérité sur le vécu des personnes exilées. Ce document est divisé en six parties reprenant les clichés les plus fréquemment entendus.
Dans les Hautes-Alpes, deux agents de la police aux frontières (Paf) ont été condamnés cet été par le tribunal de Gap. L’un avait frappé un adolescent malien, l’autre s’était mis dans la poche les 90 € d’une amende réglée en liquide par un automobiliste italien. Mais le problème est plus vaste : ces dernières années, de nombreux migrants passés par la frontière alpine de Montgenèvre ont raconté y avoir été rackettés par des policiers.
Le 22 mai 2020, l’avocat général du Parquet de Lyon a formé un pourvoi en cassation contre la relaxe de M. Cédric Herrou. L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, un partenariat de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme et de l’Organisation mondiale contre la torture, vous prie d’intervenir auprès des représentant.e.s du gouvernement français.
La « marche des solidarités » avec près de 200 organisations, appelle à Paris, le samedi 30 mai, à une manifestation, notamment pour la régularisation des « sans-papiers », la fermeture des centres de rétention et un hébergement pour tout le monde.
Le collectif des Etats Généraux des Migrations à Marseille participe à l'initiative en lançant une large consultation « pour définir plus précisément cette régularisation, tout en respectant nos différences ». Le texte sera bientôt sur le site. Chacun.e pourra donner son avis et l'adresser, jusqu'au 14 juin, à l'adresse egmigrations.marseille@gmail.com. Un rendu sera envoyé et nous verrons alors quoi en faire.